Harare, menacée par le choléra, affirme HRW

Une victime du choléra

L’ONG de défense des droits humains Human Rights Watch (HRW) affirme qu’Harare pourrait connaitre une nouvelle épidémie de choléra du fait du délabrement du système d'adduction de la capitale zimbabwéenne.

Dans un nouveau rapport, HRW affirme que les habitants des townships les plus pauvres de Harare n’ont guère accès à l'eau potable courante et puisent souvent leur eau dans des puits contaminés par des matières fécales, du fait des pénuries de latrines.

Selon Dhewa Mavhinga, chercheur à Human Rights Watch, ces conditions déplorables violent les droits des Zimbabwéens à l'assainissement et la santé.

« Bien que la nouvelle Constitution garantisse le droit à l'eau potable, elle n'est pas accessible. Les gens à qui nous avons parlé ont indiqué que l'approvisionnement en eau par le réseau de canalisation n'est pas régulier. Ils sont forcés de régler des factures d'eau énormes, pour de l'eau qui n'est pas disponible », explique-t-il.

En 2008, plus de 4.000 personnes sont mortes du choléra au Zimbabwe en raison d'une panne dans le système de traitement de l'eau et de l'assainissement. Plus de 3.000 cas de typhoïde ont été signalés à Harare en 2012.