Invité de Sporama sur la Voix de l’Amérique, l'ancien sélectionneur de la Zambie, vainqueur de la CAN 2012, est revenu sur son pari avec le FC Sochaux et ses envies pour la saison prochaine. L'Europe tient la corde mais l'Afrique n'est jamais bien loin en raison de la CAN 2015 au Maroc.
A six journées de la fin du championnat de France, Sochaux est toujours relégable. Quel bilan tirez-vous de votre expérience avec le club ?
Hervé Renard : "Au vue du classement, le bilan peut paraître mitigé mais il y a beaucoup de mieux. Après 19 journées de matches aller, le club n'avait que 11 points. Depuis le début de la phase retour, nous avons marqué 16 points supplémentaires. Cela sera-t-il suffisant pour sauver l'équipe ? Pas sûr à six matches de la fin. Sur la deuxième partie du championnat uniquement, nous serions classés 10e. C'est pour se réconforter mais il y a au moins des progrès. Seront-ils suffisants pour le maintien ? Pas sûr."
N'êtes-vous pas arrivé trop tard à Sochaux ?
Hervé Renard : "Cela serait trop facile de refaire l'histoire. Je suis arrivé au moment où je pouvais arriver et c'est une belle aventure. Depuis le mois de janvier, il y a un groupe de nouveaux joueurs, notamment zambiens, et les résultats sont meilleurs. Mayuka était déjà là avant mon arrivée. Les deux autres, Sunzu et Sinkala ont été recrutés par le club à ma demande. Ils ont eu un apport énorme depuis janvier. Ils y sont pour beaucoup dans nos bons résultats."
Comment analysez-vous les performances de Jordan Ayew ?
Hervé Renard : "Je voulais absolument qu'il nous rejoigne parce que je connaissais son état d'esprit de par mon passage avec l'équipe du Ghana. En 2008, j'étais adjoint là-bas et j'avais noue des liens assez étroits avec son frère Andre. Je suis entièrement satisfait depuis son arrivée chez nous. C'est un garçon charmant contrairement à beaucoup de choses qui ont été dites à son égard. C'est un gros plus de l'avoir pour Sochaux. Il deviendra un très bon joueur, tout dépendra du parcours qu'il empruntera. Il lui reste un an de contrat avec l'OM. Il devra faire les bons choix mais ce prêt à Sochaux lui aura apporté beaucoup."
Etes-vous toujours en contact avec votre ancien adjoint en selection zambienne, Patrice Beaumelle ?
Hervé Renard : "Bien sur, plus que jamais."
Un retour à Lusaka serait-il impossible ?
Hervé Renard : "Impossible. Cela se fera peut-être un jour, dans quelques années. Il faut que je vive autre chose même si j’ai vécu des moments fabuleux avec cette équipe. J'avais besoin de nouveaux challenges."
Est-ce qu'on vous retrouvera sur la ligne de départ des éliminatoires de la CAN 2015 ?
Hervé Renard : "Peut-être que je serai en Ligue 1. Mon premier souhait c’est de rester en Europe pour être à la tête d’une équipe qui soit plus compétitive que le FC Sochaux cette saison. Il y a quelques contacts. Si ça ne m’intéresse pas, oui, je retournerai en Afrique. (rires) Je serai peut-être déjà qualifié, si vous voyez ce que je veux dire (NDLR : il est fortement pressenti diriger le Maroc qui organise la CAN 2015). Ou je prendrais une équipe qui entamera les qualifications en septembre. J’ai besoin de challenges intéressants. Vous m’appelez des Etats-Unis, c’est aussi dans un coin de ma tête. C’est un pays en devenir au niveau football "
Propos recueillis par Nicolas Pinault
Hervé Renard : "Au vue du classement, le bilan peut paraître mitigé mais il y a beaucoup de mieux. Après 19 journées de matches aller, le club n'avait que 11 points. Depuis le début de la phase retour, nous avons marqué 16 points supplémentaires. Cela sera-t-il suffisant pour sauver l'équipe ? Pas sûr à six matches de la fin. Sur la deuxième partie du championnat uniquement, nous serions classés 10e. C'est pour se réconforter mais il y a au moins des progrès. Seront-ils suffisants pour le maintien ? Pas sûr."
N'êtes-vous pas arrivé trop tard à Sochaux ?
Hervé Renard : "Cela serait trop facile de refaire l'histoire. Je suis arrivé au moment où je pouvais arriver et c'est une belle aventure. Depuis le mois de janvier, il y a un groupe de nouveaux joueurs, notamment zambiens, et les résultats sont meilleurs. Mayuka était déjà là avant mon arrivée. Les deux autres, Sunzu et Sinkala ont été recrutés par le club à ma demande. Ils ont eu un apport énorme depuis janvier. Ils y sont pour beaucoup dans nos bons résultats."
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Hervé Renard : "Je voulais absolument qu'il nous rejoigne parce que je connaissais son état d'esprit de par mon passage avec l'équipe du Ghana. En 2008, j'étais adjoint là-bas et j'avais noue des liens assez étroits avec son frère Andre. Je suis entièrement satisfait depuis son arrivée chez nous. C'est un garçon charmant contrairement à beaucoup de choses qui ont été dites à son égard. C'est un gros plus de l'avoir pour Sochaux. Il deviendra un très bon joueur, tout dépendra du parcours qu'il empruntera. Il lui reste un an de contrat avec l'OM. Il devra faire les bons choix mais ce prêt à Sochaux lui aura apporté beaucoup."
Etes-vous toujours en contact avec votre ancien adjoint en selection zambienne, Patrice Beaumelle ?
Hervé Renard : "Bien sur, plus que jamais."
Un retour à Lusaka serait-il impossible ?
Hervé Renard : "Impossible. Cela se fera peut-être un jour, dans quelques années. Il faut que je vive autre chose même si j’ai vécu des moments fabuleux avec cette équipe. J'avais besoin de nouveaux challenges."
Est-ce qu'on vous retrouvera sur la ligne de départ des éliminatoires de la CAN 2015 ?
Hervé Renard : "Peut-être que je serai en Ligue 1. Mon premier souhait c’est de rester en Europe pour être à la tête d’une équipe qui soit plus compétitive que le FC Sochaux cette saison. Il y a quelques contacts. Si ça ne m’intéresse pas, oui, je retournerai en Afrique. (rires) Je serai peut-être déjà qualifié, si vous voyez ce que je veux dire (NDLR : il est fortement pressenti diriger le Maroc qui organise la CAN 2015). Ou je prendrais une équipe qui entamera les qualifications en septembre. J’ai besoin de challenges intéressants. Vous m’appelez des Etats-Unis, c’est aussi dans un coin de ma tête. C’est un pays en devenir au niveau football "
Propos recueillis par Nicolas Pinault