Le président américain Donald Trump, qui était venu sur place au Texas se rendre compte des dégâts et de l'organisation des secours en compagnie de sa femme Melania mardi, doit y revenir samedi.
"Nous irons dans une autre partie de l'Etat, pour voir des zones où nous n'avons pas pu nous rendre aujourd'hui", a déclaré Sarah Sanders, la porte-parole de la Maison Blanche à bord de l'avion présidentiel en route pour la capitale.
A cette occasion, le président devrait rencontrer des personnes évacuées.
"Une des priorités du président était de s'assurer que son voyage ne gênerait pas les opérations de sauvetage" en cours, a rappelé Mme Sanders, pour expliquer pourquoi le président n'avait pas rencontré de victimes de la tempête.
Casquette "USA" sur la tête et drapeau texan à la main, le milliardaire a vanté depuis la ville de Corpus Christi, une des premières à avoir été touchées par Harvey, alors un puissant ouragan, la coopération entre autorités fédérales et locales après la catastrophe.
La montée des eaux a "pris une dimension épique" a-t-il rappelé avant de se rendre à Austin, la capitale du Texas.
Couvre-feu
Le maire de Houston, ville forte de 2,3 millions d'habitants et dont l'agglomération compte plus de 6 millions de résidents, y a décrété un couvre-feu, pour éviter les pillages des milliers de domiciles évacuée depuis samedi.
Le couvre-feu entre en vigueur mardi soir à partir de minuit, (05H00 GMT mercredi) et sera levé à 05H00 locales (10H00 GMT).
Le couvre-feu devait dans un premier temps entrer en vigueur plus tôt, mais Sylvester Turner a expliqué qu'il le retardait pour permettre aux volontaires et aux secouristes de continuer leur travail.
"J'impose un couvre-feu pour empêcher toute atteinte aux biens dans les maisons évacuées dans les limites de la ville", a tweeté Sylvester Turner. "On a des milliers de personnes réfugiées dans les abris qui ont quitté leur maison", a-t-il développé en conférence de presse.
"Il y a eu des pillages... Nous avons eu à faire à des voleurs armés qui faisaient le tour hier pour dévaliser notre communauté et la victimiser une nouvelle fois", a pour sa part expliqué le chef de la police, Art Acevedo.
Avec AFP