Huit personnes tuées dans un séisme dans le nord-est de l'Inde et au Bangladesh

Des militaires indiens et des habitants du lieu fouillent dans les décombres laissées par un séisme de magnitude 6,7 qui a touché le nord-est de l'Inde, 4 janvier 2015.

Un puissant séisme de magnitude 6,7 a touché le nord-est de l'Inde tôt lundi matin, près de la frontière avec la Birmanie et le Bangladesh, tuant huit personnes et jetant les habitants paniqués dans les rues.

La secousse a fait cinq victimes en Inde et trois au Bangladesh tandis que des dizaines d'autres personnes ont été blessées, souvent dans des bousculades d'habitants paniqués.

Des immeubles ont été endommagés à Imphal, capitale de l'Etat du Manipur et ville la plus proche de l'épicentre.

En Inde, "cinq personnes ont été tuées et 33 ont été blessées", a dit Anurag Gupta, un responsable de l'autorité de gestion des catastrophes naturelles, à l'AFP. "Un immeuble de six étages a été partiellement endommagé et des fissures ont été relevées sur de plus petites structures".

Un responsable de l'un des principaux hôpitaux d'Imphal a indiqué que plus de 50 personnes avaient été admises dans ses services pour des blessures à la tête et des fractures.

Deepak Shijagurumayum, un habitant d'Imphal dont la maison a été gravement endommagée, a décrit des scènes de chaos après le séisme. "Presque tout le monde dormait quand la secousse a eu lieu et a été jeté hors du lit", a-t-il déclaré à l'AFP par téléphone.

"Les gens pleuraient et priaient dans les rues. Des centaines de personnes sont restés à l'extérieur pendant plusieurs heures, craignant des répliques", a-t-il ajouté.

Selon l'Institut américain de géologie (USGS), le séisme a frappé tôt lundi, à 04H35 (23H05 GMT dimanche), à 29 kilomètres au nord-ouest d'Imphal.

Des immeubles se sont effondrés près de l'épicentre et l'électricité est coupée dans cette zone, a indiqué l'agence Press Trust of India (PTI).

'Etat de choc'

A Guwahati, principale ville commerciale de l'Etat de l'Assam riche en minéraux, les habitants réveillés par la secousse étaient "en état de choc", selon un correspondant de l'AFP.

Avec AFP