L’offensive de l’Etat islamique en Irak et au Levant qui a permis, en quelques semaines, à ce groupe d’occuper des pans entiers de l’Irak rappelle aux Maliens l'invasion similaire lancée en 2012 par des groupes islamistes dans le Nord de leur pays.
L’activiste Abdourahmane Touré de Gao exprime son étonnement que « les Occidentaux, avec tous les services de renseignements qu’ils ont, avec toutes les informations qu’ils ont,» aient attendu «que les djihadistes arrivent à contrôler la situation avant d’agir. »
Selon lui, les insurgés, qui sont sunnites, bénéficient de l’appui des populations sunnites qui se soulèvent contre l’armée. « L’armée ne peut rien. C’est ce qui s’est passé chez nous », a souligné Abdourahmane Touré, qui se dit « profondément touché, contrarié et indigné » au sujet de la situation en Irak. « Les Américains ont fait tomber Saddam Hussein, mais ils n’ont pas résolu le problème politique, il s n’ont pas résolu le problème confessionnel qui existe entre les Irakiens », a-t-il déploré.
De son côté, le dignitaire religieux musulman Thierno Hady Thiam, ancien président du Haut Conseil islamique du Mali, estime que la situation qu’a connue le Nord-Mali n’est de la même ampleur que celle de l’Irak. Par contre, « c’est les mêmes événements, c’est les mêmes pensées, les mêmes idéologies et la même école », a-t-il expliqué. Appelant à « l’unité de la terre irakienne », l’imam Thiam a déploré la division sunnites-chiites au sein du monde musulman. « On ne doit pas faire de l’islam un rideau de fer pour arriver à des buts vraiment, purement sataniques », a-t-il fait savoir. Les querelles entre musulmans vont à l’encontre des intérêts des musulmans, a-t-il conclu.
L’activiste Abdourahmane Touré de Gao exprime son étonnement que « les Occidentaux, avec tous les services de renseignements qu’ils ont, avec toutes les informations qu’ils ont,» aient attendu «que les djihadistes arrivent à contrôler la situation avant d’agir. »
Selon lui, les insurgés, qui sont sunnites, bénéficient de l’appui des populations sunnites qui se soulèvent contre l’armée. « L’armée ne peut rien. C’est ce qui s’est passé chez nous », a souligné Abdourahmane Touré, qui se dit « profondément touché, contrarié et indigné » au sujet de la situation en Irak. « Les Américains ont fait tomber Saddam Hussein, mais ils n’ont pas résolu le problème politique, il s n’ont pas résolu le problème confessionnel qui existe entre les Irakiens », a-t-il déploré.
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De son côté, le dignitaire religieux musulman Thierno Hady Thiam, ancien président du Haut Conseil islamique du Mali, estime que la situation qu’a connue le Nord-Mali n’est de la même ampleur que celle de l’Irak. Par contre, « c’est les mêmes événements, c’est les mêmes pensées, les mêmes idéologies et la même école », a-t-il expliqué. Appelant à « l’unité de la terre irakienne », l’imam Thiam a déploré la division sunnites-chiites au sein du monde musulman. « On ne doit pas faire de l’islam un rideau de fer pour arriver à des buts vraiment, purement sataniques », a-t-il fait savoir. Les querelles entre musulmans vont à l’encontre des intérêts des musulmans, a-t-il conclu.
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