Les combats difficiles mais les troupes irakiennes ont pu pénétrer dans le quartier de Qadisiyah et ont pris le contrôle de l'hôpital militaire de Tikrit, d’après un haut gradé des forces gouvernementales.
Après avoir tenté d'entrer dans la ville à maintes reprises ces derniers jours, l’avancée des soldats irakiens, aux côtés des Unités de mobilisation populaire, notamment composée de combattants chiites, est lente, d’après le même militaire car le terrain, dit-il, est piégé avec des bombes placées autour de la ville et des snipers de l’Etat islamique.
Environ 30 mille soldats sont déployés dans le cadre de cette offensive de l’armée irakienne, laquelle est encadrée par des conseillers iraniens.
Ailleurs dans le pays, l’Etat islamique n’en démord pas. Le groupe a mené ce même mercredi une attaque coordonnée à Ramadi dans l’ouest de l’Irak avec sept attentats suicide à la voiture piégée. Au moins dix personnes ont été tuées et trente blessées, selon les premiers bilans.
Ramadi, chef-lieu de la province d'Al-Anbar, est l'une des bases de la fulgurante percée des djihadistes en Irak. Depuis des mois, les troupes irakiennes tentent de les en déloger, mais n'y sont pas encore totalement parvenues.
(L’information traitée dans cet article provient de l’AFP et de REUTERS).