Après 5 ans d'existence, l'Union pour la république (UNIR), le parti au pouvoir a tenu son premier congrès statutaire, les 28 et 29 octobre.
L'assise intervient au moment où le Togo traverse une crise politique.
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Faure Gnassingbé, le président togolais et président de Unir est décrié depuis plus de deux mois dans les rues.
Une coalition des partis de l'opposition demande sa démission et estime que son régime est dictatoriale.
Faure Gnassingbé ironise, "j'ai découvert que j'étais un dictateur sanguinaire", plaisante-t-il. "Ceux qui intoxiquent et ceux qui mentent ont trouvé des alliés dans la technologie".
"On peut transformer une chose juste ou un homme simple, comme moi, en un dictateur sanguinaire", a-t-il déclaré.
Le Congrès de l’UNIR s'est abstenu d'aborder la crise en cours dans le pays.
Atiti Essowanam Kpanka, militante, explique que le sujet n'était pas inscrit à l'ordre du jour.
"Le Congrès, c'est pour mettre un bureau en place, pour faire face à tout ce qui nous attend, et ramener la paix et la stabilité politique dans le pays", assure-t-elle.
A l'issue des deux jours de travaux, le parti s'est doté d'une nouvelle équipe dirigeante, avec pour mission d'œuvrer pour un pays prospère.
" Ce n'est pas que pour le bien du parti, mais pour le bien de tous les Togolais", souligne Affoh Atcha-Dédji, vice président de la région centrale, "et nous sommes appelés à tendre la main à l'opposition, et travailler ensemble, pour que le Togo prospère".
Avec optimisme et confiance, les 2000 délégués ont quitté la ville de Tsévié, située à environs 35 kilomètres au nord de Lomé, qui a abrité le Congrès.
Kayi Lawson, envoyé spéciale à Tsévié