"Alors maintenant, je suis le chat noir, c'est ça ?", a souri Zidane en conférence de presse, deux jours après une défaite malchanceuse contre le Betis Séville (0-1) en Championnat d'Espagne.
"Avant, j'avais une bonne étoile (selon la presse)... Non, non. J'ai toujours une bonne étoile, ne vous en faites pas. Je suis dans ce club et je profite à fond d'être là. Je ne pense pas à la poisse, cela fait partie du football et la bonne nouvelle c'est que nous avons un match demain (samedi). Nous avons la chance de pouvoir changer cela rapidement et nous allons le faire", a-t-il dit à la veille d'affronter Alavés samedi en Liga (16h15/14h15 GMT).
Incapable de gagner ses trois premiers matches à domicile en Championnat d'Espagne, le Real de Zidane a été relégué à sept longueurs du leader Barcelone après seulement cinq journées. Mais Zidane a refusé de considérer la Liga comme déjà perdue pour les champions d'Espagne en titre.
"Nous ne pensons pas ça, cela ne fait que commencer. On peut avoir 10 ou 15 points de retard mais dans le football, il y a des hauts et des bas et on peut connaître de mauvais moments. Et chaque équipe va en connaître", a-t-il prévenu, disant vouloir maintenir la "tranquillité" au sein de son groupe.
"C'est mon caractère, je ne vais pas crier pour crier ou faire des choses qui ne me ressemblent pas", a-t-il poursuivi. "Demain (samedi), nous avons un match pour faire nos preuves, et moi j'ai un match pour montrer que je suis digne d'être à ce poste."
Au passage, Zinédine Zidane s'est dit heureux de retrouver samedi son fils aîné Enzo (22 ans), transféré cet été de la réserve du Real vers Alavés.
"J'espère qu'il ne marquera pas, parce que nous sommes des compétiteurs, lui de son côté et moi du mien", a conclu le champion du monde 1998.
Avec AFP