Pour se faire entendre, ces jeunes ont décidé d’entamer une série d’actions, notamment, barrer le passage à tout véhicule des ONG sur l’axe Goma-Masisi où plus de 20 organisations internationales ainsi que celles de développement travaillent.
Charly Kasereka est sur place à Goma, pour VOA Afrique.
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La jeunesse intercommunautaire de Masisi a entamé une série d’actions pacifiques vis-à-vis des ONG internationales intervenant dans ce territoire de l’Est de la RDC où plus de 140 000 personnes ont besoin d’une assistance humanitaire.
Parmi les reproches que ces jeunes on formulé auprès des ces organiations internationale et du système des Nations unies, il ya l’exécution des projets qui, d’après eux, ne cadre pas avec les problèmes de leurs communautés l’importation de la main d’œuvre.
Augustin Ndagijimana parle au nom des jeunes qui ont bloqué l’accès de la zone d’intervention aux véhicules des humanitaires : ‘’En tout cas, trop c’est trop. Les gens ne peuvent pas venir justifier des millions sans nous, et sans impact sur notre communauté, et nous, on dit no,n nous devons nous lever et dire non."
Il poursuit : "La première recommandation, c'est que si ces ONG elles veulent travailler chez nous, qu’elles nous amènent des projets qui répondent aux besoins réels de notre communauté et deuxièmement qu’elles recrutent ici pour éviter que nos jeunes aillent dans les groupes armés qui tuent les gens ici’’
Le bureau de coordination des affaires humanitaires OCHA au Nord kivu, signale que les conséquences seront énormes si la situation perdure, mais projette une rencontre avec ces jeunes pour des pourparler.
Pour Vicky Prekabo, assistant de communication au bureau OCHA Nord-Kivu : "Il y a une incompréhension, parce qu'à plusieurs reprises, nous avons discuter avec eux, et nous leur avons dit que nous travaillons sur base des principes humanitaires, et que nous humanitaires, nous œuvrons en tant qu'acteur d’urgence. Nous avons un mandat d’urgence. Et non dans le développement durable."
"Il y a plus de 142 000 personnes déplacés qui risquent d’être privées d’assistance si cette situation perdure. Nous sommes en discussion avec les autorités, bientôt des mesures seront prises’’, a-t-il conclu.
Les activistes de droit des de l’homme, qui certains soutiennent l’action et le courage de ces jeunes appellent les gouvernements avec leur collaborateurs d’écouter les revendications et apporte vite une réponse.
Le ministère de plan a entamé des discussion avec ces jeunes pour lever les barrières mise sur la route Goma-Masisi.
Les territoire de Masisi situé à 80 kilomètre à l’ouest de Goma, capital provinciale, où plus de 140 000 personne deplacées aux besoins d'une assistance humanitaires. La region connait depuis plus de deux decenies des guerres à repetition entre les multiples groupes armés et forces loyalistes.