"Mon rôle d'organisateur, c'est d'offrir aux athlètes du monde entier les meilleures conditions d'organisation et de sécurité. Quelles que soient les délégations qui seront autorisés à participer, il faut qu'ils soient en sécurité", a déclaré à l'AFP Tony Estanguet à Marseille, en marge de la désignation de la ville comme première étape du relais de la flamme olympique en France.
Lire aussi : JO 2024 et 2028 : la fin d'une longue attente pour Paris et Los Angeles"Ensuite, c'est vraiment la responsabilité du Comité international et du comité paralympique international olympique et des fédérations internationales de qualifier les athlètes et de décider quelle délégation est éligible ou non à la participation aux Jeux", a-t-il poursuivi.
"Nous, on attend, on regarde ça, on espère effectivement qu'un maximum de délégations, d'athlètes pourront vivre leur rêve de participer aux Jeux", a ajouté l'ex-triple champion olympique de canoë.
"Je pense que pour beaucoup d'entre eux, ils ne sont pas du tout impliqués dans ces décisions actuellement et personnellement, je pense qu'ils n'ont pas à souffrir des conséquences des décisions qui ne les concernent pas", a-t-il conclu.
Depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine, fin février 2022, Russes et Bélarusses ont été bannis de la plupart des événements sportifs mondiaux. L'Ukraine souhaite que les choses restent ainsi, et que les athlètes russes soient tout simplement interdits de compétition aux JO de l'été 2024.
Mais le Comité international olympique (CIO) a proposé fin janvier une feuille de route pour organiser le retour des sportifs bannis sous drapeau neutre, à condition qu'ils n'aient "pas activement soutenu la guerre en Ukraine" une solution en faveur de laquelle les États-Unis se sont notamment prononcés jeudi.