À l'occasion de la Journée mondiale sans tabac, célébrée le 31 mai, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) rappelle que le tabagisme est un des pires fléaux qui affligent les systèmes de santé à travers le monde. Elle appelle les gouvernements à alourdir les taxes sur le tabac, pour décourager la consommation et faire payer à plus juste prix l’impact de la cigarette sur les systèmes de santé publique.
Dans une interview avec la Voix de l’Amérique (VOA), le Dr Edouard Tursan D’Espaignet rappelle que le tabac continue de tuer quelqu’un toutes les six secondes, du fait que « les méfaits du tabac vont assez lentement ».
« Augmenter les taxes est le moyen le plus efficace parmi toutes les mesures que l’on peut prendre pour réduire la consommation de tabac à travers le monde », fait-il remarquer. Cela entraine une baisse de la consommation, et donc une réduction des maladies liées au tabac. « C'est un fait qui a été observé dans pas mal de pays », note-t-il.
La sur-taxation a un effet particulièrement positif sur la consommation de tabac chez les plus jeunes, note l’OMS. En moyenne, à chaque fois que les prix du tabac augmentent, « environ 4 % des jeunes cessent de fumer », vu qu’ils ne disposent plus des moyens de le faire, constate le Dr Tursan D’Espaignet.
Le tabac pèse très lourd sur les systèmes de santé publique, du fait des innombrables maladies qui lui sont liées. En augmentant les taxes sur le tabac, les gouvernements peuvent faire d’une pierre deux coups, améliorant leur trésorerie tout en réduisant les coûts des soins de santé publique.
« Une année après que les taxes augmentent, vous voyez déjà dans les hôpitaux moins de personnes qui y sont admises à cause des effets du tabagisme. Et dans le long terme, déjà on commence à voir dans certains pays une réduction – faible pour le moment mais qui va sans doute s’accroitre dans le futur – des maladies telles que le cancer », souligne le Dr Tursan D’Espaignet.
Dans une interview avec la Voix de l’Amérique (VOA), le Dr Edouard Tursan D’Espaignet rappelle que le tabac continue de tuer quelqu’un toutes les six secondes, du fait que « les méfaits du tabac vont assez lentement ».
Your browser doesn’t support HTML5
« Augmenter les taxes est le moyen le plus efficace parmi toutes les mesures que l’on peut prendre pour réduire la consommation de tabac à travers le monde », fait-il remarquer. Cela entraine une baisse de la consommation, et donc une réduction des maladies liées au tabac. « C'est un fait qui a été observé dans pas mal de pays », note-t-il.
La sur-taxation a un effet particulièrement positif sur la consommation de tabac chez les plus jeunes, note l’OMS. En moyenne, à chaque fois que les prix du tabac augmentent, « environ 4 % des jeunes cessent de fumer », vu qu’ils ne disposent plus des moyens de le faire, constate le Dr Tursan D’Espaignet.
Le tabac pèse très lourd sur les systèmes de santé publique, du fait des innombrables maladies qui lui sont liées. En augmentant les taxes sur le tabac, les gouvernements peuvent faire d’une pierre deux coups, améliorant leur trésorerie tout en réduisant les coûts des soins de santé publique.
« Une année après que les taxes augmentent, vous voyez déjà dans les hôpitaux moins de personnes qui y sont admises à cause des effets du tabagisme. Et dans le long terme, déjà on commence à voir dans certains pays une réduction – faible pour le moment mais qui va sans doute s’accroitre dans le futur – des maladies telles que le cancer », souligne le Dr Tursan D’Espaignet.