Les quatre victimes ont été tuées par balle ou à l'arme blanche lors de ce raid visant une carrière isolée.
"Ils ont été tués dans la carrière pendant l'attaque et nous sommes à la poursuite des assaillants", a déclaré Mohamud Saleh, le plus haut responsable sécuritaire du nord-est du Kenya.
"Nous soupçonnons les shebab", a-t-il ajouté, sans plus de précisions.
Un responsable policier sur place, s'exprimant sous couvert de l'anonymat, a précisé qu'au moins 10 hommes armés avaient "ouvert le feu à l'aveugle sur les ouvriers".
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"Cette attaque visait spécifiquement des non-locaux et aucune des victimes n'était originaire de la région", a précisé le porte-parole de la police kényane, Charles Owino.
Ce dernier a indiqué que la sécurité avait récemment été renforcée dans la région à la suite de renseignements faisant état d'une attaque imminente. Cependant, a-t-il ajouté, "personne ne savait avec précision où" elle serait perpétrée.
Le comté de Mandera et ceux plus au sud de Wajir et Garissa sont régulièrement le théâtre d'attaques surprises des shebab, notamment contre les forces de sécurité kényanes déployées, entre autres, pour surveiller la frontière.
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Les shebab, affiliés à Al-Qaïda, ont juré la perte du gouvernement fédéral de Mogadiscio, soutenu par la mission de l'Union africaine en Somalie (Amisom). Ils ont commencé à perpétrer des attentats meurtriers et des attaques sur le sol kényan à partir de 2011 et l'intervention des troupes kényanes dans le sud de la Somalie.
Avec AFP