Kenya : la nouvelle Constitution soumise à référendum

Harare, Zimbabwe, Election 2013

Celle-ci est prévue par l’accord de partage de pouvoir. Elle réduira les pouvoirs du président au profit des administrations locales, limitera le nombre de postes ministériels et éliminera le poste de Premier ministre.

Les Kenyans se prononcent, mercredi, par référendum, sur la nouvelle Constitution. Ils étaient des milliers à former de longues files avant l’ouverture des quelques 27 000 bureaux de vote. Selon les sondages, ils sont, dans leur majorité, favorables à cette Constitution.

Celle-ci est prévue par l’accord de partage de pouvoir conclu par le président Mwai Kibaki et le Premier ministre Raila Odinga. Elle réduira les pouvoirs du président au profit des administrations locales, limitera le nombre de postes ministériels et éliminera le poste de Premier ministre. La nouvelle Constitution inclut, par ailleurs, des dispositions relatives au droit foncier et à l’avortement et instaure des limites à la possession des terres par les étrangers.

Les autorités promettent que le scrutin sera plus transparent et plus paisible que la présidentielle controversée de 2007. Les allégations de fraude et les violences postélectorales avaient fait quelques 1300 morts au Kenya après cette présidentielle.