Kinshasa et Kigali d’accord sur le rapatriement des ex-M23

Des rebelles du M23 (AP)

Le rapatriement volontaire des ex-rebelles du M23 et leur réinstallation dans leur pays d'origine devrait intervenir « dès que possible ».

Dans un communiqué commun publié au terme d'une réunion mardi à Kigali, les autorités rwandaises et une délégation du gouvernement congolais ont annoncé la signature d’un accord sur le rapatriement volontaire des ex-rebelles du M23 et leur réinstallation dans leur pays d'origine « dès que possible ».

Des centaines d’ex-combattants du M23 se sont réfugiés au Rwanda en mars 2013 après avoir fui leur ancienne base dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC). Il s’agissait surtout de miliciens fidèles à Runiga Lugerero, ancien leader du mouvement rebelle, qui demande actuellement l'asile au Rwanda.

Les deux délégations ont pris en compte l'accord tripartite conclu entre leurs gouvernements à Nairobi fin 2013, sous la médiation de la Conférence internationale de la région des Grands Lacs, pour faciliter le rapatriement et la réintégration des ex- combattants congolais dans leurs pays respectifs.

Nombre d’anciens combattants du M23 hésitent à se laisser désarmer et rapatrier, même s’ils ont reçu une amnistie du président congolais Joseph Kabila.