Le ministre congolais des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Raymond Tshibanda, évoque, dans un communiqué, le principe de réciprocité pour justifier la mesure.
"Des mesures de restriction de délivrance de visas similaires à celle décrétées par la partie belge à l’endroit des autorités congolaises vont, à dater de ce jour être appliquées aux officiels belges", précise M. Tshibanda.
Son homologue belge, Didier Reynders, avait fait part de la décision des autorités belges mercredi dans une interview accordée au journal belge Le Soir. Il avait annoncé que le Royaume de Belgique avait décidé de limiter à 6 mois maximum la durée des visas accordes aux responsables de la RDC porteurs de passeports diplomatiques.
Le ministre fédéral belge des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes dénonce, en fait, le report des élections en RDC en 2018, un délai qui,, selon lui, "n'a pas de sens".
"Cet après-midi, je présenterai au Parlement un document stratégique sur la politique belge en Afrique centrale. Concernant la République démocratique du Congo, le délai de report des élections de 500 jours n’a pas de sens, il faut savoir d’ici au 19 décembre, date d’expiration de l’actuel mandat présidentiel, qui gère le pays et faire redémarrer un dialogue en y associant des personnalités importantes comme Moïse Katumbi ou Étienne Tshisekedi," avait-t-il posté sur sa page Facebook.
M. Reynders avait également demandé une enquête internationale sur les évènements des 19 et 20 septembre.