"Le ministre de la Santé a annoncé la signature d'un contrat de gré à gré avec un laboratoire russe pour l'acquisition du vaccin contre le coronavirus afin d'entamer la vaccination à partir du mois de janvier", a précisé le porte-parole, Ammar Belhimer, à l'issue du conseil des ministres hebdomadaire.
"L'Institut Pasteur a entamé une série de consultations avec l'entreprise russe qui produit le vaccin Spoutnik V et continue dans le même temps ses consultations avec d'autres parties étrangères", a-t-il ajouté.
Lire aussi : L'Algérie commencera la vaccination anti covid en janvierSelon les médias algériens, le vaccin russe présente peu de contraintes logistiques et un prix avantageux pour le gouvernement d'Alger.
L'Algérie a débloqué un budget de 1,5 milliard de dinars(9,2 millions d'euros) pour l'acquisition de 500.000 doses de vaccin, avait auparavant annoncé le directeur général du Budget au ministère des Finances, Abdelaziz Fayed, sur la chaîne télévisée privée arabophone Echorouk.
M. Fayed a précisé que le budget pour l'acquisition du vaccin pourrait atteindre 20 milliards de dinars (122 millions d'euros), sans fournir davantage de détails.
Les dates de livraison du premier lot et du début de vaccination n'ont pas été communiquées.
Le président Abdelmadjid Tebboune avait instruit le gouvernement le 13 décembre dernier, via un message vidéo enregistrée en Allemagne où il était soigné du virus, d'accélérer l'acquisition du vaccin et de commencer les opérations de vaccination "dès janvier".
Lire aussi : L'Algérie durcit son confinement face au regain du virusAtteint du Covid-19, il avait quitté Alger fin octobre pour des soins en Allemagne, avant de revenir à Alger le 29 décembre.
Le vaccin russe a été très critiqué, notamment par des scientifiques occidentaux, pour son annonce jugée prématurée avant même les essais cliniques de masse et la publication de résultats scientifiques.
Ses développeurs affirment qu'il est efficace à plus de 90%.
En Algérie, le nombre de contaminations au Covid-19 approche les 100.000 cas, dont plus de 2.750 décès, selon le dernier bilan du ministère de la Santé.
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