L'ancien sélectionneur du Togo Tchanilé Bana radié par la Fifa pour corruption

L’équipe nationale du Togo, 7 2010.

La FIFA annonce avoir suspendu à vie Tchanilé Bana, ancien sélectionneur du Togo, pour corruption.

Dans une décision publiée sur le site Internet de la Fédération internationale de football association, la plus haute instance mondiale du sport roi indique avoir également suspendu pour cinq ans l’ancien président de la Fédération Sud-Africaine de football (Safa), Kirsten Nematandani et banni à vie l’ancien fonctionnaire du Zimbabwe de football association (Zifa), Jonathan Musavengana.

Les sanctions concernent les activités nationales et internationales du football.

"La chambre judiciaire du Comité D'éthique indépendant présidé par Hans-Joachim Eckert a interdit à Kirsten Nematandani, ancien président de la Fédération Sud-Africaine de football (Safa), à Jonathan Musavengana, ancien fonctionnaire du Zimbabwe de football association (zifa), et à Banna Tchanile, ancien entraîneur de l'équipe nationale du Togo, de toutes les activités liées au football (administrative, sportive ou tout autre) tant au niveau national et international", indique la décision de la Fifa.

"Nematandani a été reconnu coupable d'avoir violé l'art. 13 (règles générales de conduite), l‘art. 15 (fidélité) et l'art. 18 (obligation de divulgation, la coopération et la communication) du code d'éthique de la FIFA (FCE) et a été sanctionné avec une interdiction de participer à toute activité liée au football depuis cinq ans. En outre, la chambre judiciaire a décidé que MM. Musavengana et Tchanile avaient tous deux violé art. 13 et art. 21 (la corruption active et passive) du FCE la et a imposé une interdiction à vie sur les deux anciens fonctionnaires", précise le texte.

La décision a été prise après des enquêtes lancées en septembre 2015 en rapport avec des matches joués en Afrique du Sud en 2010 à l’issue desquels de la complaisance a été constatée.

Djimrabaye Bourngar, vice-Président de la chambre d'enquête du comité d'éthique, qui a conduit les investigations a soumis les rapports définitifs à la chambre judiciaire le 17 août 2016.