L'armée malienne annonce avoir tué au moins 4 jihadistes dans le centre

Des militaires de l'armée malienne à Bamako, Mali, 21 novembre 2015

L'armée malienne a annoncé avoir tué au moins quatre jihadistes présumés, après l'égorgement d'un civil soupçonné de fournir des renseignements aux militaires dans le centre du pays, près de la frontière avec la Mauritanie, dans un communiqué publié jeudi soir.

"Des terroristes ont égorgé hier mercredi 11 octobre 2017 en fin de journée un paisible citoyen", dans la localité de Boudjiguiré, selon le communiqué, qui précise que la victime était "soupçonnée par les terroristes de filer des informations à l'armée malienne".

Alertés, les militaires maliens ont pris en chasse quatre suspects armés à bord d'un véhicule, qui s'est renversé, les forçant à "se cacher dans une forêt".

Les quatre hommes ont été abattus par l'armée malienne, qui ne déplore aucune victime.

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda. Ces groupes ont été en grande partie chassés par une opération militaire internationale lancée en janvier 2013, à l'initiative de la France, qui se poursuit actuellement.

Mais des zones entières du pays échappent encore au contrôle des forces maliennes, françaises et de l'ONU (Minusma), régulièrement visées par des attaques, malgré la signature en mai-juin 2015 d'un accord de paix, censé isoler définitivement les jihadistes.

Depuis 2015, ces attaques se sont étendues au centre et au sud du Mali et le phénomène gagne les pays voisins, en particulier le Burkina Faso et le Niger.

Avec AFP