Dans un en entretien avec VOA Afrique, le représentant de la Cenco au dialogue, l’abbé Donatien Nshole, a réaffirmé que la Conférence épiscopale «ne signera pas un accord qui n’engagera pas l’ensemble des acteurs politiques», de même qu’elle «ne signerait pas ou n’approuverait pas un accord qui ne respecte pas le cadre constitutionnel, particulièrement les articles verrouillés, dont l’alternance politique.»
Tout comme la société civile et l’opposition présente au dialogue, l’Eglise exige qu’il soit stipulé dans l’accord, que le président Joseph Kabila ne se représentera pas à un troisième mandat.
La Cenco souhaite que le plus grand nombre d’acteurs politiques possibles participent au dialogue, mais l’opposition du Rassemblement boycotte ce forum politique, notamment à cause de l’incarcération de nombreux opposants.
Le ministre de la justice a examiné début septembre une liste de prisonniers qui lui avait été remise par un représentant de l’épiscopat.
«Certains prisonnier ont été libérés mais la Cenco estime qu’il y a des efforts à faire», a dit à VOA Afrique l’abbé Donatien Nshole.
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Quant au cas contesté du facilitateur choisi par l’Union Africaine : «Edem Kodjo n’est pas un problème capital» mais étant donné qu’il est rejeté par plusieurs acteurs politiques, «c’est à ce moment-là qu’il faut réfléchir sur un mécanisme qui arriverait à impliquer l’opposition», a estimé le représentant de la Cenco.
L’Eglise estime que la présidentielle doit être organisée avant un an, et veut que l’alternance démocratique et la limitation de la durée du mandat présidentiel soient respectées.
D’autre part, Edem Kojdo, a annoncé vendredi le report des travaux du dialogue national à samedi en raison de l’absence du président de la Commission électorale nationale indépendante.
Corneille Nangaa doit donner des indications précises sur le calendrier électoral, a-t-il déclaré lors d’une brève séance.