La société civile mais aussi l’Eglise catholique qui exigent une ouverture plus large du dialogue n’ont pas assisté à la brève présentation de Kodjo.
Le président de la CENI, Corneille Nangaa devra donner des indications précises sur le calendrier électoral, a indiqué M. Kodjo.
La frange de l’opposition présente au dialogue, tout comme la société civile et l’Eglise catholique, refusent de signer tout accord qui ne comporterait pas une date pour l’élection présidentielle.
Ils exigent aussi qu’il soit clairement stipulé dans l’accord, que le président Joseph Kabila ne se représentera pas à un troisième mandat comme l’exige la Constitution.
Le dialogue a été suspendu après les affrontements du 19 et 20 septembre dernier entre les forces de l’ordre et des manifestants qui exigeaient la convocation de l’élection présidentielle et le départ du président Joseph Kabila du pouvoir à la fin de son mandat, le 19 décembre 2016.
Le bilan de ces émeutes varie entre 32 morts (selon la police) et plus de 100, selon le Rassemblement, la plus grande plate-forme de l’opposition conduite par Etienne Tshisekedi.
Le Rassemblement réunit plusieurs ténors dont Moïse Katumbi. Il boycotte le dialogue qui se tient sous la facilitation de M. Kodjo qu’il recuse.