L'Egypte confirme la mort d'un jihadiste recherché

Un soldat égyptien en garde dans la péninsule de Sinaï, 8 juillet 2015.

Le ministère de l'Intérieur égyptien a confirmé jeudi la mort d'un des jihadistes les plus recherchés du pays lors de frappes aériennes fin octobre contre un groupe armé qui a revendiqué une attaque meurtrière contre la police.

L'ancien officier de l'armée devenu djihadiste, Emad al-Din Abdel Hamid, a dirigé le groupe qui a tué au moins 16 policiers lors d'échanges de tirs dans le désert occidental le 20 octobre. Il est mort plus tard dans des frappes aériennes, selon le ministère.

Ansar al-Islam (les Partisans de l'islam), un groupe jihadiste jusqu'alors inconnu, avait déclaré que l'un de ses dirigeants, M. Abdel Hamid, avait été tué dans des frappes aériennes.

Le groupe "a été formé dans la ville libyenne de Derna sous la direction d'Emad al-Din Ahmed Mahmoud Abdel Hamid", selon le ministère.

Ce dernier indique également que la police a capturé le jihadiste libyen Abdel Rahim Mohamed Abdallah al-Mismari ayant survécu aux frappes aériennes qui ont tué au total 15 jihadistes.

Selon le communiqué, le groupe préparait des "opérations violentes imminentes visant des lieux de culte chrétiens et certaines infrastructures essentielles".

La police égyptienne recherchait depuis des années M. Abdel Hamid. Il aurait rejoint un autre officier, Hicham el-Achmawy, en Libye à la suite du renversement par l'armée du président islamiste Mohamed Morsi à l'été 2013.

Depuis cette date, les groupes extrémistes ont multiplié les attaques contre les institutions faisant des centaines de morts parmi les membres de l'armée et de la police.

Les forces de sécurité affrontent notamment Province du Sinaï, la branche égyptienne du groupe Etat islamique dans le nord de la péninsule du Sinaï.

Avec AFP