L'Irak exige le départ des enfants de jihadistes étrangers vers leur pays d'origine

Une fille se rend à l'école dans le camp de réfugiés de Zaatari pour les réfugiés syriens, dans le nord de la Jordanie, le 6 août 2017.

Selon le commandement des opérations conjointes (JOC), 833 enfants de 14 nationalités se trouvent actuellement dans des prisons irakiennes.

"Nous exigeons de toutes les missions diplomatiques accréditées en Irak, qu'elles se trouvent dans le pays ou non, de reprendre leurs ressortissants ayant purgé leur peine et les enfants qui ne sont pas reconnus coupables", a dit à des journalistes le porte-parole, Ahmad Mahjoub.

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"L'Irak a informé tous les pays dont les citoyens sont dans ses prisons. Nous nous sommes déjà entretenus avec les ambassades d'Allemagne, d'Azerbaïdjan, de Russie et d'autres pays pour qu'ils les reprennent", a-t-il ajouté.

Selon Human Rights Watch (HRW), la justice irakienne rend les enfants passibles de condamnations à partir de l'âge de neuf ans.

Ils risquent cinq ans de prison pour appartenance au groupe Etat islamique (EI), organisation qui a contrôlé de larges pans du territoire irakien jusqu'à l'an dernier, et 15 ans pour participation à des actes violents.

"Il y a 70 femmes russes en procès et il y a une centaine d'enfants dans les prisons irakiennes. Nous nous efforçons de ramener ces enfants en Russie après les avoir identifiés, car la quasi-totalité d'entre eux n'ont pas de papiers d'identité", a indiqué une source diplomatique russe à Moscou.

Avec AFP