Sur Twitter, le constructeur n'a pas caché sa joie : "nous avons signé un accord historique avec Iran Air pour 100 avions : 46 A320, 38 A330 & 16 A350".
Un porte-parole du groupe a précisé que ce contrat représente "environ 20 milliards de dollars" au prix catalogue.
L'accord de janvier portait sur 118 appareils dont 12 A380, pour un montant global évalué à plus de 25 milliards de dollars. Le volet sur les A380 a été abandonné car l'aéroport de Téhéran n'est pas aménagé pour ce très gros porteur, selon une source proche du dossier.
"Nous espérons que ce succès signale(ra) au monde que les objectifs commerciaux de l'Iran et de ses homologues sont mieux atteints avec la coopération internationale", a déclaré Farhad Parvaresh, patron d'Iran Air, cité dans le communiqué.
"Notre accord global inclut l'entraînement des pilotes, la gestion des opérations aéroportuaires et du trafic aérien. Il représente une étape significative dans la modernisation du secteur iranien de l'aviation commerciale", a de son côté déclaré, le patron d'Airbus, Fabrice Bregier.
Iran Air et l'avionneur américain Boeing ont signé le 11 décembre à Téhéran leur plus gros contrat depuis près de 40 ans, portant sur l'achat de 80 appareils destinés à remplacer une flotte iranienne vieillissante. Ce contrat a une valeur de 16,6 milliards de dollars.
Le pays aura besoin de 400 à 500 avions de ligne dans la prochaine décennie, selon l'Organisation iranienne de l'aviation civile.
En septembre, Boeing et Airbus avaient obtenu le feu vert des Etats-Unis pour vendre des avions neufs à l'Iran. Ils avaient entamé sans attendre des négociations juste après la conclusion de l'accord nucléaire de juillet 2015 entre l'Iran et six grandes puissances, dont les Etats-Unis.
Cet accord historique a permis d'alléger dès janvier dernier l'embargo économique international contre l'Iran.