Lula, 72 ans, condamné à 12 ans de prison pour corruption, avait demandé au comité d'imposer des "mesures intérimaires", une disposition prévue uniquement si une personne risque de subir un dommage grave ou irréparable, comme par exemple la torture ou une exécution.
"Le Comité des droits de l'Homme n'appliquera pas de mesures intérimaires dans le cas de Lula da Silva", a déclaré la porte-parole Julia Gronnevet dans un email adressé à l'AFP.
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La demande de Lula avait été déposée avant son incarcération en avril.
En octobre 2016, la figure de proue de la gauche brésilienne qui faisait l'objet d'une enquête pour corruption dans le cadre du scandale autour de la compagnie pétrolière Petrobras avait porté plainte auprès du comité pour violation de ses droits.
Mme Gronnevet a souligné que le comité ne s'était pas encore prononcé sur le fond de l'affaire concernant l'ancien président Lula et que le processus pourrait prendre encore au moins un an.
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Le Comité des droits de l'Homme est un organe de surveillance du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme. Il est chargé de veiller au respect du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
Lula, qui a gouverné le Brésil entre 2003 et 2010, affirme qu'il a contribué à sortir de l'extrême misère 36 millions de personnes.
Il s'est porté candidat pour l'élection présidentielle d'octobre, mais même s'il est en tête des intentions de vote, la loi brésilienne lui interdit en théorie de se présenter à cause de sa condamnation.
Avec AFP