La Mission de l'ONU pour la stabilisation du Congo (Monusco) souligne dans un communiqué qu'elle poursuit, avec "le siège des Nations unies" à New York, "les discussions avec le gouvernement de la RDC [et] les organisations sous-régionales afin qu'une issue favorable soit trouvée à cette situation qui pourrait devenir une menace pour la paix en RDC".
Dans ce texte, la Monusco dit avoir porté secours depuis le 17 août à 634 ressortissants sud-soudanais présents dans le parc de la Garamba, réserve naturelle du nord-est de la RDC frontalière du Soudan du Sud.
La Monusco affirme avoir "extrait" ces personnes du parc dans le cadre d'une "opération d'assistance à but humanitaire".
"Leurs armes [ont été] récupérées et gardées à la Monusco", ajoute le communiqué. "Cette opération a pour objectif d'apporter de l'assistance aux personnes étant dans un état critique mais aussi aux populations civiles qui pourraient en être victimes", sachant qu'"il resterait à ce jour environ 134 personnes à extraire du parc".
Mercredi, le siège des Nations unies a révélé que la Monusco avait aidé à transporter en lieu sûr pour qu'ils y soient soignés plus d'une centaine de partisans "mal en point" de l'ancien vice-président soudanais Riek Machar qui s'étaient réfugiés en RDC.
Ces combattants, de même que leur chef, avaient été chassés de Juba, la capitale sud-soudanaise, à la suite de violents combats contre l'armée du président Salva Kiir en juillet. M. Machar, blessé, avait lui-même été pris en charge par la Monusco en RDC avant d'être remis aux autorités congolaises. Il se trouve actuellement à Khartoum.
Classé par l'Unesco au patrimoine mondial de l'humanité (dans la catégorie "en péril"), le parc de la Garamba sert de refuge depuis plusieurs années à divers groupes armés congolais ou étrangers.
Avec AFP