Cet endroit, situé au centre-ville de Ouagadougou, est le lieu même où des séries de manifestations ont conduit Blaise Compaoré à quitter le pouvoir vendredi 31 octobre
"L’opposition est opposée à l’usurpation du pouvoir. Le pouvoir appartient au peuple qui a mené une insurrection populaire et pacifique mais ce qui est fait actuellement est un coup d’état militaire qui risque d’avoir des conséquences fâcheuses pour le Burkina", a déclaré à VOA Afrique Bénéwéndé Stanislas Sankara , un des ténors de l’opposition.
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Me Sankara déplore que l’opposition et les forces vives ne soient pas associées à ce qui se fait depuis la chute de Compaoré.
Il affirme que l’opposition et les forces vives ont été surprises d’apprendre samedi matin la désignation du lieutenant-colonel Zida à la tête de la transition.
"C’est maintenant que nous apprenons que le lieutenant-colonel Zida veut voir l’opposition mais nous nous souhaitons une transition civile", a affirmé Bénéwéndé.
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Le lieutenant-colonel Zida a, dans une déclaration, indiqué qu’il agissait au nom de forces vives. En fait, il a à ses côtés le Balai Citoyen, un mouvement de la société civile.
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Après les tergiversations de vendredi, il semble donc que l’armée burkinabè parle à présent que d’une seule voix. Cela met-il fin pour autant aux dissensions dans ses rangs ? Le professeur Serge Théophile Balima de l’Université de Ouagadougou explique que globalement "ce sont les hommes de l'académie militaire de Pô qui contrôlent toujours le Burkina Faso. Comme au temps de Blaise Compaoré."
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