Agé de 32 ans, cet organisateur présumé est originaire de l'archipel de Kerkennah, près de Sfax (est), point de départ de cette tentative d'immigration clandestine le 2 juin, a précisé à l'AFP le porte-parole du ministère, Sofiène Zaâg.
Il a été arrêté jeudi alors qu'il tentait de quitter l'île de Kerkennah caché dans le coffre d'une voiture, a-t-il ajouté.
Selon un nouveau bilan du ministère de l'Intérieur, 87 corps ont été repêchés au large de Sfax par la marine tunisienne: 66 Tunisiens, 20 Subsahariens et un Libyen.
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L'enquête pour déterminer les responsabilités est toujours en cours et les recherches se poursuivent pour trouver d'autres corps, a précisé M. Zaâg.
Au total, 68 personnes ont été secourues après ce naufrage, l'un des pires drames de la migration depuis le début de l'année.
Trois jours après le drame, dix responsables de la sûreté nationale et de la garde nationale (gendarmerie) à Sfax et à Kerkennah ont été limogés à la suite d'une décision du ministre de l'Intérieur Lotfi Brahem, lui-même limogé par la suite.
Depuis le début de l'année, près de 6.000 migrants tentant la traversée de la Méditerranée ont été recensés en Tunisie, dont 2.064 depuis Kerkennah, avait indiqué à l'AFP l'ancien porte-parole du ministère de l'Intérieur, Khlifa Chibani.
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Selon lui, Kerkennah est devenue une base de départ vers l'Europe en raison d'"un vide sécuritaire" qui trouve ses racines dans les troubles sociaux ayant secoué en 2016 l'archipel.
A l'automne, l'archipel avait déjà été le théâtre d'un drame: 46 migrants étaient morts noyés dans la collision de leur embarcation avec un navire militaire.
Avec AFP