Les recherches se poursuivent pour trouver d'autres corps, a indiqué le ministère tunisien de l'Intérieur. La majorité des morts sont des migrants tunisiens.
Le bilan des victimes est toujours provisoire, des survivants ayant évoqué la présence d'au moins 180 migrants à bord au moment du naufrage, dans la nuit de samedi à dimanche, au large de l'archipel de Kerkennah (est). Leur embarcation a chaviré alors qu'ils cherchaient à traverser la Méditerranée pour rejoindre l'Europe.
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Soixante-huit personnes au total ont été secourues après ce naufrage, l'un des pires drames de la migration depuis le début de l'année, et des ONG disent craindre un bilan supérieur à 100 morts.
Trois jours après ce drame, dix responsables de la sûreté nationale et de la garde nationale (gendarmerie) à Sfax et à Kerkennah ont été limogés à la suite d'une décision du ministre de l'Intérieur Lotfi Brahem avant qu'il ne soit lui-même limogé.
Depuis le début de l'année, près de 6.000 migrants tentant la traversée ont été recensés en Tunisie, dont 2.064 depuis Kerkennah, avait indiqué à l'AFP le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Khlifa Chibani.
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Selon ce responsable, Kerkennah est devenue une base de départ vers l'Europe en raison d'"un vide sécuritaire" qui trouve ses racines dans les troubles sociaux ayant secoué en 2016 cet archipel.
A l'automne, cette île avait déjà été le théâtre d'un drame: 46 migrants étaient morts noyés dans la collision de leur embarcation avec un navire militaire.
Avec AFP