"Nous négocions avec le gouvernement tanzanien. Les équipes techniques discutent et je rencontrerai Son Excellence la présidente à ce sujet", a déclaré Nankabirwa. "Nous voulons trouver une route qui assurera notre sécurité en termes d'approvisionnement en pétrole."
L'Autorité de régulation de l'énergie et du pétrole du Kenya et les responsables tanzaniens n'ont pas immédiatement répondu à une demande de commentaires. Pas de réactions également du gouvernement tanzanien.
Lire aussi : Le mégaprojet de TotalEnergies, un "désastre" pour les Ougandais, selon HRWL'Ouganda est mécontent du système en vigueur depuis longtemps, qui oblige les compagnies pétrolières ougandaises d'acheter 90 % de leurs approvisionnements par l'intermédiaire de sociétés affiliées au Kenya. Le président Yoweri Museveni s'est plaint que cela expose son pays à des ruptures d'approvisionnement et à des prix à la pompe élevés.
En réponse, l'Ouganda a annoncé en novembre qu'il céderait les droits exclusifs de fourniture de tous les produits pétroliers à une unité du négociant mondial en énergie Vitol. L’Ouganda a importé pour 1,6 milliard de dollars de produits pétroliers en 2022, provenant principalement du Golfe.
Le gouvernement prévoyait une poursuite des importations via le Kenya, mais la ministre de l'Energie, Ruth Nankabirwa, a déclaré que le gouvernement kenyan avait refusé d'accorder la licence requise.
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