L’ultimatum du Nigeria aux étrangers sur les sites miniers a expiré

Des mineurs traitent de la poussière fine et du sol à la recherche d'or dans une colonie de mineurs à Anka, à Zamfara, au Nigéria le 21 avril 2016.

Au Nigeria, fin de l’ultimatum du gouvernement fédéral qui a donné 48 heures aux étrangers dimanche pour quitter les sites miniers dans l’Etat de Zamfara dans le nord-est du pays.

Le gouvernement affirme avoir annoncé la mesure après que les enquêtes menées sur le terrain ont établi un lien étroit entre les activités de bandits armés et des mineurs illégaux dans l’Etat de Zamfara.

Abuja a également annoncé une suspension immédiate des activités minières dans d’autres États touchés par des violences.

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L’ultimatum du Nigeria aux étrangers sur les sites miniers a expiré

Les autorités fédérales ont averti que les exploitants miniers qui ne respecteront pas l’ordre du gouvernement verront leurs licences révoquées.

Cependant, le gouvernement n'a fourni aucune clarification quant au lien entre la présence des étrangers et l'escalade de la violence dans le Nord-est.

On ne sait pas non plus qui sont ces étrangers, ni combien ils sont.
Certaines zones de l'État de Zamfara sont, depuis plusieurs mois, envahies par des bandits armés, des voleurs de bétail et des ravisseurs.

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Les habitants de certains villages ont dû fuir pour se refugier dans des endroits sécurisés. Le président Muhammadu Buhari a ordonné le déploiement de centaines de soldats dans l'État en juillet dernier, mais leur présence n'a apparemment pas permis de réduire le nombre de meurtres.

Dans le but de sécuriser leurs communautés, certains habitants ont formé des groupes de vigilance locaux. Selon les autorités de Wamfara, plus de 50 membres des milices locales ont été tués lors dans des affrontements avec des bandits la semaine dernière.