"J'appelle la République démocratique du Congo à prendre toutes les mesures juridiques nécessaires pour mettre fin à ces attaques répétitives", écrit Mme Azoulay dans un communiqué.
"Je condamne cette attaque meurtrière contre six gardes du parc national des Virunga et leur chauffeur", a-t-elle ajouté, en saluant "le courage de ces gardes qui risquent leur vie" pour la protection des Virunga, sanctuaire des gorilles de montagne.
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"La directrice générale appelle la communauté internationale à aider l'institut (ndr congolais pour la conservation de la nature, qui gère le parc) à assurer la sécurité des habitants et des salariés", ajoute le communiqué.
L'embuscade a tué cinq gardes et un chauffeur, et blessé un sixième garde près de la frontière avec l'Ouganda.
D'après le parc, l'attaque est le fait d'un "groupe armé Mai Mai", une milice d'auto-défense des communautés de la province du Nord-Kivu.
L'attaque "est la plus meurtrière contre le personnel du parc des Virunga. Il conduit au bilan total de 175 gardes morts en service dans l'histoire récente du parc", selon un communiqué du parc des Virunga publié mardi.
Les six victimes avaient entre 22 et 30 ans, d'après le communiqué qui publie leur photo.
"Il est inacceptable que des gardes de Virunga continuent de payer au prix de leur vie pour la protection de notre héritage commun", a condamné le directeur du parc, Emmanuel de Merode, dans ce communiqué.
Entre le volcan de Nyiragongo à la sortie de Goma et la chaîne des Rwenzori à la frontière avec l'Ouganda, le parc se situe dans la province du Nord-Kivu, fief de multiples groupes armés.
Avec AFP