La chaise électrique fait son retour dans le Tennessee

Les deux méthodes pratiquées aux Etats-Unis pour infliger la peine capitale: la chaise électrique et les injections léthales

Le gouverneur du Tennessee, dans le sud des États-Unis, a signé un projet de loi permettant à l'État d’avoir recours à la chaise électrique pour exécuter des condamnés à mort. Cela faisait sept ans que l’Etat n’utilisait plus la chaise électrique.

Le gouverneur Bill Haslam, un républicain, a promulgué la loi jeudi. Les législateurs du Tennessee l’avaient votée en avril. Elle permet au Tennessee d’électrocuter les condamnés à mort au cas où les autorités carcérales seraient dans l’incapacité d'obtenir les médicaments nécessaires aux injections létales. Ces dernières sont devenues rares, depuis un boycott européen contre les ventes de médicaments servant aux exécutions.

Les compagnies pharmaceutiques américaines ont également commencé à rejoindre ce boycott, forçant les autorités à se tourner vers des sociétés moins bien réglementées, ce qui fait douter de la qualité de leurs produits.

L'injection létale est la principale méthode d'exécution dans les États américains qui pratiquent la peine de mort.

Le Tennessee a adopté sa nouvelle loi peu après la vive controverse suscitée par une exécution bâclée le mois dernier dans l'Oklahoma. Un condamné à mort, un certain Clayton Lockett, a reçu une nouvelle combinaison de substances chimiques censées être létales, mais qui ont provoqué des convulsions, le détenu succombant finalement à une crise cardiaque.