Cette communauté tient à rappeler que sa foi chrétienne lui interdit de heurter les sentiments des autres et prêche le respect des religions.
La communauté copte de Californie se dit « choquée » par les informations selon lesquelles un de ses membres, un immigré égyptien, serait le producteur du film anti-islamique qui a suscité de violentes manifestations à travers le monde musulman.
Ces réactions violentes ont coûté la vie à Christopher Stevens, l’ambassadeur américain en Libye, et à 3 de ses collaborateurs, quand la foule a attaqué le consulat américain à Benghazi. A l’origine des protestations, un film dont on a beaucoup parlé depuis, et qui ridiculise l’Islam et son prophète Mohamed. Il s’agissait d’une « entreprise privée », mais les manifestants ne font pas la différence, et continuent de blâmer le gouvernement américain.
Son auteur présumé, le repris de justice Nakoula Bassely Nakoula, reconnu coupable d’escroquerie bancaire, se dit « copte ». Les autorités l’ont entendu samedi sur une éventuelle violation des termes de sa liberté conditionnelle. Bien que les musulmans qualifient ce film d’insultant, il n’est pas illégal, selon la liberté d’expression garantie par la Constitution américaine.
L’évêque Serapion et d’autres dirigeants de l’Eglise copte orthodoxe de Los Angeles n’en condamnent pas moins le film. Pour citer l’évêque: « C’est contre notre foi chrétienne, qui nous interdit que heurter les sentiments des autres ». De son côté, un autre membre de l’église, Maher Saïd a précisé : « Nous ne disons des choses mauvaises sur aucune religion ».
Mais Saïd déplore aussi que certains Musulmans aient blâmé injustement tous les Coptes vivant en Occident pour ce film. En fait, les membres de cette église copte de Los Angeles disent qu’ils ne connaissent même pas l’auteur présumé du film, Nakoula. Et ils ont tenu à souligner que la communauté copte des Etats-Unis n’a rien à voir avec ce film, ajoutant que « quiconque l’a produit ne représente point leur foi, qui exige le respect de toutes les religions ».
Ces réactions violentes ont coûté la vie à Christopher Stevens, l’ambassadeur américain en Libye, et à 3 de ses collaborateurs, quand la foule a attaqué le consulat américain à Benghazi. A l’origine des protestations, un film dont on a beaucoup parlé depuis, et qui ridiculise l’Islam et son prophète Mohamed. Il s’agissait d’une « entreprise privée », mais les manifestants ne font pas la différence, et continuent de blâmer le gouvernement américain.
Son auteur présumé, le repris de justice Nakoula Bassely Nakoula, reconnu coupable d’escroquerie bancaire, se dit « copte ». Les autorités l’ont entendu samedi sur une éventuelle violation des termes de sa liberté conditionnelle. Bien que les musulmans qualifient ce film d’insultant, il n’est pas illégal, selon la liberté d’expression garantie par la Constitution américaine.
L’évêque Serapion et d’autres dirigeants de l’Eglise copte orthodoxe de Los Angeles n’en condamnent pas moins le film. Pour citer l’évêque: « C’est contre notre foi chrétienne, qui nous interdit que heurter les sentiments des autres ». De son côté, un autre membre de l’église, Maher Saïd a précisé : « Nous ne disons des choses mauvaises sur aucune religion ».
Mais Saïd déplore aussi que certains Musulmans aient blâmé injustement tous les Coptes vivant en Occident pour ce film. En fait, les membres de cette église copte de Los Angeles disent qu’ils ne connaissent même pas l’auteur présumé du film, Nakoula. Et ils ont tenu à souligner que la communauté copte des Etats-Unis n’a rien à voir avec ce film, ajoutant que « quiconque l’a produit ne représente point leur foi, qui exige le respect de toutes les religions ».