La crise se résoudra "inéluctablement" entre "frères" du Golfe

L'Émir du Qatar Sheikh Tamim bin Hamad Al-Thani lors d'une réunion à Doha, Qatar, le 9 décembre 2014.

Le ministre koweïtien des Affaires étrangères a annoncé dimanche que son pays poursuivrait ses efforts pour résoudre la crise autour du Qatar qui est prêt, selon lui, à "adhérer aux efforts" pour renforcer la sécurité au sein du Conseil de coopération du Golfe (CCG).

"L'Etat du Koweït souligne l'inéluctabilité de résoudre le conflit dans le cadre du Golfe" et "par le dialogue entre frères", a déclaré cheikh Sabah al-Khaled Al-Sabah, cité par l'agence officielle Kuna.

L'émir du Koweït, cheikh Sabah al-Ahmad Al-Sabah, a entrepris une médiation aussitôt après que l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et Bahreïn, ainsi que l'Egypte, ont rompu lundi dernier leurs relations diplomatiques avec le Qatar qu'ils accusent de "soutenir le terrorisme".

L'émir a rencontré les dirigeants d'Arabie, des Emirats et du Qatar, trois pays qui forment le CCG avec Bahreïn, Oman et le Koweït. Ces deux derniers pays n'ont pas rompu avec le Qatar.

Le ministre koweïtien a affirmé que son pays allait poursuivre sa mission de bons offices pour trouver une solution à la crise.

Il a ajouté que le Qatar avait exprimé sa disposition à "comprendre les inquiétudes de ses frères et à adhérer aux efforts de l'émir (du Koweït) pour renforcer la paix et la sécurité". Il n'a pas donné plus de détails.

Outre la rupture des relations, l'Arabie, les Emirats et Bahreïn ont fermé leurs frontières terrestres et maritimes avec le Qatar et lui ont imposé de sévères restrictions aériennes.

Ils reprochent au Qatar de soutenir des "organisations extrémistes" et de se rapprocher de l'Iran, grand rival chiite du royaume saoudien sunnite.

L'émir du Koweït avait déjà joué un rôle de premier plan dans une précédente dispute en 2014 entre Doha et ses trois adversaires.

Avec AFP