A Bangui, la Croix-Rouge demande aux populations de lui permettre de poursuivre son travail. Mercredi, les volontaires et les équipes de secours de la Croix-Rouge centrafricaine ont été la cible « de menaces ouvertes et directes », dues à une mauvaise perception de ses activités de récupération des corps des victimes par une partie de la population, qui a bloqué son action.
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Antoine Mbao Gobo, président de la Société de la Croix-Rouge centrafricaine, rappelle que l’ONG a toujours été neutre et ne cherche qu’à aider. D’autant que les blessés doivent être évacués le plus rapidement possible vers des centres médicaux pour être pris en charge.
On ne saurait abandonner les victimes à leur sort, a dit M. Mbao Gobo dans une interview avec la Voix de l’Amérique (VOA). Mais sans sécurité, les équipes de la Croix-Rouge « ne peuvent travailler ».