Sur les 2,7 milliards de dollars (2,4 milliards d'euros) de réserve de la Fifa, 500 millions (449 M EUR) seront donc utilisés dans les quatre prochaines années pour investir dans le football féminin, en plus du demi-milliard déjà prévu dans le budget en cours.
Pour multiplier les possibilités de compétitions pour les femmes, la Fifa va également entamer une réflexion sur la création d'une Ligue mondiale féminine pour les sélections - sur le modèle développé chez les hommes par l'UEFA notamment pour la Ligue des nations - avec des divisions régionales, des promotions et des relégations, ainsi que la mise en place d'une Coupe du monde des clubs féminins et le développement des tournois pour les catégories jeunes.
Lire aussi : Inégalités salariales, l'autre match du foot fémininLa création ou non de ces compétitions sera décidée en mars 2020.
Au delà de l'investissement sur ses fonds propres, la Fifa souhaite aussi mieux valoriser les contrats signés pour le prochain Mondial féminin, qui aura lieu en 2023: "La Fifa prévoit de renégocier les contrats de la Coupe du monde féminine, pour offrir des primes beaucoup plus importantes" aux joueuses, détaille une autre source proche du Conseil.
Après le Mondial, Gianni Infantino s'était déclaré déterminé à poursuivre ses projets d'expansion pour le prochain tournoi, qualifiant le cru 2019 de "meilleure Coupe du monde féminine de l'histoire".
Lire aussi : Le Mondial féminin élargi à 32 équipes en 2023La Fifa a déjà annoncé que le nombre d'équipes participant au Mondial-2023 passerait de 24 à 32. Le président de la Fifa a également proposé le doublement de l'enveloppe destinée aux joueuses lors de la prochaine Coupe du monde féminine, qui passera de 30 millions de dollars (27 M EUR) en 2019 (un montant qui avait déjà doublé par rapport à 2015), à 60 millions en 2023 (54 M EUR).
En comparaison, la Fifa a distribué 400 millions de dollars (359 M EUR) de primes pour le Mondial masculin de 2018, une enveloppe qui augmentera de 40 millions pour le Mondial-2022 (36 M EUR).