D'après la déclaration de la présidence française, le départ du pouvoir de M. Compaoré "permet de trouver une issue à la crise", indique l'Afp.
"La France rappelle son attachement à la Constitution et donc à la tenue rapide d'élections démocratiques", souligne la déclaration de l'Elysée.
Compaoré a démissionné vendredi après une vague des manifestations qui ont conduit à la suspension des institutions du pays.
Le chef d'état-major de l'armée burkinabé, le général Honoré Traoré, s'est auto-proclamé chef de l'Etat après la démission de Blaise Compaoré.
Sur place au Burkina Faso, des scènes de saccages et pillages sont signalés.
Nos correspodants indiquent la maison du frère du président est parmi les lieux ciblés par les pillards.