La Guinée équatoriale attire des travailleurs de toute l’Afrique, mais également de l’Europe et de l’Amérique latine, sans oublier la Chine.
Sur l’île de Bioko, à quelques encablures de Malabo, la capitale, le complexe de « Punta Europa » a fait de la Guinée équatoriale l’un des principaux producteurs de pétrole et gaz d’Afrique subsaharienne. Cela fait sept ans qu’il a été inauguré, près d’une décennie après la découverte de vastes réserves de gaz et de pétrole dans les eaux territoriales du pays.
De nos jours, le complexe produit 400.000 barils par jour de brut, sans compter le gaz naturel liquéfié, le gaz de pétrole liquéfié, le méthanol, propane et butane - entre autres. Il comprend également une usine d’embouteillage du gaz destiné à la consommation locale et au fonctionnement de la centrale électrique nationale de Malabo.
« C’est la deuxième usine au monde, comparable à celles des Etats-Unis d’Amérique », constate Jean Essono, un ingénieur originaire du Cameroun arrivé en Guinée équatoriale il y a 4 ans pour travailler dans l’usine de gaz. Sur 300 employés, on recense 230 étrangers.
Il faut dire que la Guinée équatoriale compte moins d’un million d’habitants, alors que l’exploitation des hydrocarbures a transformé l’ile de Bioko en vaste chantier.
Mikes Oliveder a confié à la Voix de l’Amérique (VOA) qu’il a quitté son pays natal, le Brésil, après avoir constaté que la Guinée équatoriale offre toutes sortes de possibilités d’emplois. Les investissements ne concernent pas seulement le secteur des hydrocarbures, fait-il valoir, mais les travaux d’infrastructure se multiplient, sans oublier l’agriculture, ou encore le secteur de la santé. A preuve, le PIB de la Guinée Equatoriale est aujourd’hui le plus élevé d’Afrique, chiffré par la Banque mondiale à plus de 24.000 dollars par habitant.
Mariano Essumo, chef coutumier de Nganmessock, près du port de Bata, évoque une véritable révolution : « Vous voyez, on ne connaissait pas la Guinée équatoriale. Au jour d’aujourd’hui, vous pouvez voir le nombre de travaux que le chef de l’Etat est en train de faire. Nous avons des routes ici et il y a l’eau, l’électricité … Les Chinois sont en train de faire de grands travaux, parce que c’est son pari. Il a dit que d’ici à 2020, tout le monde doit en avoir ».
Il n’en reste pas moins que côté politique, on est loin d’une autre révolution, le président Teodoro Obiang Nguema ayant pris le pouvoir, qu’il conserve d’une main de fer, depuis près de 35 ans.
Par ailleurs, nombre d’habitants se plaignent des maigres retombées de cette manne pétrolière. Ovam Didier, un infirmier formé au Nigéria, se plaint de ne pas trouver du travail. La majorité des habitants du pays sont très pauvres, dit-il, alors que le régime gaspille des sommes colossales dans les infrastructures. Encore faudrait-il donner priorité aux besoins élémentaires des populations.
Les statistiques de la Banque mondiale sont révélatrices : 76 % de la population équato-guinéenne est pauvre, et 40 % des habitants des zones rurales n’ont pas accès à l’eau potable.
Pour le leader du parti d’opposition Convergence pour la démocratie sociale (CPDS), Andreas Essono, il est clair que le pays reste une dictature, où la liberté d’expression est menacée.
Sur l’île de Bioko, à quelques encablures de Malabo, la capitale, le complexe de « Punta Europa » a fait de la Guinée équatoriale l’un des principaux producteurs de pétrole et gaz d’Afrique subsaharienne. Cela fait sept ans qu’il a été inauguré, près d’une décennie après la découverte de vastes réserves de gaz et de pétrole dans les eaux territoriales du pays.
De nos jours, le complexe produit 400.000 barils par jour de brut, sans compter le gaz naturel liquéfié, le gaz de pétrole liquéfié, le méthanol, propane et butane - entre autres. Il comprend également une usine d’embouteillage du gaz destiné à la consommation locale et au fonctionnement de la centrale électrique nationale de Malabo.
« C’est la deuxième usine au monde, comparable à celles des Etats-Unis d’Amérique », constate Jean Essono, un ingénieur originaire du Cameroun arrivé en Guinée équatoriale il y a 4 ans pour travailler dans l’usine de gaz. Sur 300 employés, on recense 230 étrangers.
Il faut dire que la Guinée équatoriale compte moins d’un million d’habitants, alors que l’exploitation des hydrocarbures a transformé l’ile de Bioko en vaste chantier.
Mikes Oliveder a confié à la Voix de l’Amérique (VOA) qu’il a quitté son pays natal, le Brésil, après avoir constaté que la Guinée équatoriale offre toutes sortes de possibilités d’emplois. Les investissements ne concernent pas seulement le secteur des hydrocarbures, fait-il valoir, mais les travaux d’infrastructure se multiplient, sans oublier l’agriculture, ou encore le secteur de la santé. A preuve, le PIB de la Guinée Equatoriale est aujourd’hui le plus élevé d’Afrique, chiffré par la Banque mondiale à plus de 24.000 dollars par habitant.
Mariano Essumo, chef coutumier de Nganmessock, près du port de Bata, évoque une véritable révolution : « Vous voyez, on ne connaissait pas la Guinée équatoriale. Au jour d’aujourd’hui, vous pouvez voir le nombre de travaux que le chef de l’Etat est en train de faire. Nous avons des routes ici et il y a l’eau, l’électricité … Les Chinois sont en train de faire de grands travaux, parce que c’est son pari. Il a dit que d’ici à 2020, tout le monde doit en avoir ».
Il n’en reste pas moins que côté politique, on est loin d’une autre révolution, le président Teodoro Obiang Nguema ayant pris le pouvoir, qu’il conserve d’une main de fer, depuis près de 35 ans.
Par ailleurs, nombre d’habitants se plaignent des maigres retombées de cette manne pétrolière. Ovam Didier, un infirmier formé au Nigéria, se plaint de ne pas trouver du travail. La majorité des habitants du pays sont très pauvres, dit-il, alors que le régime gaspille des sommes colossales dans les infrastructures. Encore faudrait-il donner priorité aux besoins élémentaires des populations.
Les statistiques de la Banque mondiale sont révélatrices : 76 % de la population équato-guinéenne est pauvre, et 40 % des habitants des zones rurales n’ont pas accès à l’eau potable.
Pour le leader du parti d’opposition Convergence pour la démocratie sociale (CPDS), Andreas Essono, il est clair que le pays reste une dictature, où la liberté d’expression est menacée.