La LRA moins menacante, affirme une nouvelle étude

Hong Kong residents march through the streets of the former British colony carrying umbrellas during a protest to push for greater democracy, Hong Kong, July 1, 2014.

L'Armée de résistance du Seigneur (LRA), active en Afrique centrale, ferait moins de victimes et lancerait moins de raids.

C’est ce qu’indique le rapport réalisé par « LRA Crisis Tracker », moniteur de la crise suscitée par la LRA. D’après l’étude, le groupe rebelle aurait tué 51 personnes en 2012, contre 154 en en 2011 et plus de 700 en 2010.

Le LRA Crisis Tracker estime aussi que le nombre d’attaque est en diminution, en raison des défections dont souffrirait le groupe armé. Selon un haut responsable de l’ONG, Paul Ronan, un grand nombre des miliciens qui abandonnent le groupe viennent d’Ougada, pays où la LRA était basée à l’origine.

« C’est particulièrement important parce que les Ougandais forment le noyau de la LRA. Et parce que la LRA n’opère plus en Ouganda, à chaque fois qu'un combattant ougandais de la LRA abandonne la milice, ils sont essentiellement irremplaçables » explique M. Ronan.

La LRA a combattu le gouvernement ougandais pendant 20 ans avant de devenir un groupe itinérant qui terrorise les villages et petites villes, notamment en République Centrafricaine (RCA) et en République démocratique du Congo (RDC).

Son chef, Joseph Kony, est recherché par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l'humanité.