Dans la nuit de jeudi à vendredi, des violences entre les membres des communautés hema (éleveurs) et lendu (agriculteurs) ont fait au moins 33 morts selon le gouvernement, 49 morts selon l’Église catholique.
"Je suis profondément choquée par cette dernière attaque qui a ciblé des civils et par le fait que la majorité des victimes soient des femmes et des enfants", a écrit Leilla Zerrougui, cheffe de la Monusco.
Leilla Zerrougui "condamne" ces attaques ciblées et "appelle les autorités à enquêter rapidement sur cette attaque et à veiller à ce que la justice soit pleinement rendue".
>> Lire aussi : Des milliers de Congolais traversent le lac Albert pour fuir l'enfer en Ituri
Elle a indiqué que la Monusco mène également des consultations avec toutes les communautés et les autorités "afin de prévenir de nouvelles attaques et de stabiliser la situation dans la région".
Le vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur, Henri Mova Sakanyi, s'est rendu dimanche dans la province de l’Ituri pour observer la situation sécuritaire.
Le différend pour les terres entre éleveurs Hema et agriculteurs Lendu en Ituri est une des nombreuses sources de violences dans l'est troublé de la RDC.
Le regain de violences en Ituri, concentrées autour de Djugu, au nord-est de Bunia, remonte à mi-décembre et a déjà fait une centaine de morts et 200.000 déplacés.