La nouvelle alliance djihadiste réfute la lapidation d'un couple dans la zone d'Aguelhok

Des combattants d’un groupe armé patrouillent à bord d’un véhicule à Kidal, Mali, 13 juillet 2016.

Le couple en question a été libéré selon un communiqué du groupe Djihadiste Nustra Al Muslimin Al Islam publié en arabe en fin de semaine.

Le couple en question a été libéré selon un communiqué du groupe djihadiste Nustra Al Muslimin Al Islam publié en arabe en fin de semaine.

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Reportage de Kassim Traore pour VOA Afrique à Bamako

Certains habitants d'Aguehok ont confirmé l'information des djihadistes parce qu'ils ont vu les deux personnes en bonne santé.

Le dimanche 14 Mai 2017 des informations indiquaient que les djihadistes installés dans la zone d'Aguelhok ont procédé à la lapidation d'un couple.

Selon nos sources, Ils vivaient ensemble depuis 4 ans sans se marier.

La jeune dame est accusée d'avoir eu un enfant hors mariage.

La rumeur sur cette lapidation a poussé plusieurs habitants d'Aguel Hoc de quitter la zone pour des endroits surs.

Deux semaines après, les djihadistes démentent la lapidation du couple composé de Baka Walet Ahmed et Hatte Ag Ahmed à Taghlit, région de Kidal.

Selon un habitant de la zone, le couple a été arrêté et présenté publiquement avant d'être accusé d'adultère parce que non-marié.

L'information concernant leur libération a été confirmée parce que certains habitants, qui les ont vu sains et saufs.

Mais ils sont toujours surveilles de prêts par des hommes armés.

Par la même occasion, Nustra Al Muslimin Al Islam réfute les nouvelles sur l'enlèvement de l'équipe de CICR à Toguéré-Coumbé, région de Mopti avant d'affirmer que l'équipe de CICR est rentrée sur le territoire, sans les informer et que les membres de l’équipe ont été arrêtés pour enquêtes, ensuite libérés.

Aujourd'hui, malgré la présence des forces internationales Minusma et Barkhane dans la région de Kidal, ce sont les djihadistes qui contrôlent les principales routes dans le cercle de Tessalit et ses environs.

Reportage de Kassim Traore pour VOA Afrique à Bamako.