Ce congé payé, qui a été adopté mercredi soir, évitera aux femmes de se mettre en arrêt maladie.
La députée travailliste Ginny Andersen a expliqué que la mortinatalité -qui désigne la mort d'un foetus viable, survenue soit pendant la grossesse (mort in utero), soit pendant le travail (mort per partum)- devait être reconnue comme donnant droit à un congé de deuil dédié, alors que fausses couches et naissances de bébés morts-nés sont encore globalement des sujets tabous.
"Le deuil qui accompagne une fausse couche n'est pas une maladie, c'est une perte, et il faut du temps pour se remettre physiquement et mentalement d'une telle perte", a-t-elle dit devant le Parlement, expliquant que cette loi s'inscrivait dans une longue tradition législative qui a fait de la Nouvelle-Zélande un pays pionnier pour le droit des femmes.
"J'espère que si nous sommes un des premiers, nous ne serons pas un des derniers, et que d'autres pays commenceront à légiférer pour un système de congés juste et emprunt de compassion qui reconnaisse la douleur et le deuil qu'engendrent une fausse couche ou la naissance d'un enfant mort-né", a déclaré Mme Andersen.
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