L’industrie des pêches de Madagascar souffre de la faiblesse de la règlementation, de la quasi-absence d’agents chargés de faire respecter les législations touchant à ce secteur, et de la surexploitation des ressources halieutiques.
C’est ce que relève une étude menée des chercheurs de l’Université de Hawaii, en collaboration avec l’ONG Blue Ventures, basée à Madagascar. Des travaux qui venaient compléter une étude précédente, réalisée en 2012 par Blue Ventures avec des chercheurs de l’université de Colombie Britannique à Vancouver, au Canada.
Madagascar, la quatrième plus grande île au monde, bénéficie d’un littoral d’environ 4.800 km, ce qui se traduit par une zone économique exclusive (ZEE ) de plus d’1,2 millions de kilomètres carrés.
Néanmoins, vu l’instabilité politique, le gouvernement n’est pas en mesure de patrouiller les côtes et de protéger ses ressources maritimes, explique Frédéric Le Manach, auteur principal de l'étude menée par l’université de Colombie Britannique et Blue Ventures. Nos travaux avaient révélé que les captures de poissons étaient probablement le double du décompte officiel, si l’on tenait compte des prises faites par les pêcheurs artisanaux non réglementés ou les bateaux de pêche immatriculés à l'étranger, a précisé M. Le Manach dans une interview avec la Voix de l’Amérique (VOA).
Et pourtant, relève M. Le Manach, la gestion durable des stocks de pêche malgaches est considérée comme une composante essentielle de la sécurité alimentaire à long terme du pays, ainsi qu’une importante source d’emplois. D’autant que quelques 20 millions de Malgaches, soit les trois-quarts de la population, vivent avec moins d’1 dollar par jour.
Le long des côtes, il s’agit de sensibiliser les Malgaches à la gestion durable des pêches, notamment la cueillette des poulpes, mais aussi des concombres de mer, ou ailerons de requins, souligne M. Le Manach. Avec l’appui de Blue Ventures, les villageois s’informent. Ayant vu que certains stocks de poissons étaient en déclin, ils ont compris qu'ils devaient protéger la mer pour protéger leurs gagne-pain.
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C’est ce que relève une étude menée des chercheurs de l’Université de Hawaii, en collaboration avec l’ONG Blue Ventures, basée à Madagascar. Des travaux qui venaient compléter une étude précédente, réalisée en 2012 par Blue Ventures avec des chercheurs de l’université de Colombie Britannique à Vancouver, au Canada.
Madagascar, la quatrième plus grande île au monde, bénéficie d’un littoral d’environ 4.800 km, ce qui se traduit par une zone économique exclusive (ZEE ) de plus d’1,2 millions de kilomètres carrés.
Néanmoins, vu l’instabilité politique, le gouvernement n’est pas en mesure de patrouiller les côtes et de protéger ses ressources maritimes, explique Frédéric Le Manach, auteur principal de l'étude menée par l’université de Colombie Britannique et Blue Ventures. Nos travaux avaient révélé que les captures de poissons étaient probablement le double du décompte officiel, si l’on tenait compte des prises faites par les pêcheurs artisanaux non réglementés ou les bateaux de pêche immatriculés à l'étranger, a précisé M. Le Manach dans une interview avec la Voix de l’Amérique (VOA).
Et pourtant, relève M. Le Manach, la gestion durable des stocks de pêche malgaches est considérée comme une composante essentielle de la sécurité alimentaire à long terme du pays, ainsi qu’une importante source d’emplois. D’autant que quelques 20 millions de Malgaches, soit les trois-quarts de la population, vivent avec moins d’1 dollar par jour.
Le long des côtes, il s’agit de sensibiliser les Malgaches à la gestion durable des pêches, notamment la cueillette des poulpes, mais aussi des concombres de mer, ou ailerons de requins, souligne M. Le Manach. Avec l’appui de Blue Ventures, les villageois s’informent. Ayant vu que certains stocks de poissons étaient en déclin, ils ont compris qu'ils devaient protéger la mer pour protéger leurs gagne-pain.