La relance du secteur agricole, le meilleur espoir de la Centrafrique

Le Programme alimentaire mondial (PAM) et l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) ont appelé à une opération humanitaire de grande envergure et sur le long terme en Centrafrique.

La violence généralisée dans tout le pays depuis décembre 2012 a causé la destruction des moyens de subsistance, des cultures vivrières et de l'élevage, constatent les organisations onusiennes.

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Ecoutez Mme Marie-Noelle Koyara



Environ 1,6 million de personnes ont besoin d'une aide alimentaire d'urgence, soit plus du double des estimations de février 2013, indique le rapport conjoint.

« La crise est venue aggraver la situation », explique la ministre d’Etat en charge du Développement rural, Marie-Noëlle Koyara. « Mais la priorité qu’on devait accorder à l’agriculture et au monde rural n’a pas occupé vraiment sa place ». Aujourd’hui, a confié Mme Koyara à Nathalie Barge, « il y a d’une part les problèmes d’insécurité, d’autre part, il y a le cumul de mauvaises années agricoles ».

Un nouveau partenariat avec les agences onusiennes a permis d’élaborer une stratégie, a-t-elle poursuivi, le but étant d’éviter une famine tout en créant des emplois pour les jeunes.
Heureusement, la Centrafrique n’a pas encore « perdu les fondements », a souligné la ministre d’Etat en charge du Développement rural. « Il faudrait qu’il y ait une réorganisation et que l’agriculture soit au centre de nos priorités pour la relance de nos activités économiques », a dit Mme Koyara.