Un rapport d'experts nationaux mandatés par le président tanzanien John Magufuli a conclu le mois dernier qu'Acacia Mining avait sous-évalué sa production pendant des années, s'exonérant ainsi de payer des milliards de dollars de redevances et impôts.
Après avoir publiquement accusé Acacia Mining de "vol", M. Magufuli a fait réviser par l'Assemblée nationale les textes de loi régissant l'exploitation des ressources naturelles.
"Acacia continue d'évaluer l'impact de la nouvelle législation à la lumière de ses accords avec le gouvernement tanzanien", a déclaré la société minière dans ce communiqué.
"Toutefois, pour minimiser les perturbations de nos opérations, nous allons, entre-temps, satisfaire aux exigences imposées en ce qui concerne l'augmentation du taux de redevance applicable aux métaux comme l'or, le cuivre et l'argent", a-t-elle ajouté.
La société précise que ce taux est passé de 4% à 6%.
Les accusations tanzaniennes avaient obligé le géant minier canadien Barrick Gold, principal actionnaire d'Acacia Mining, à demander des négociations avec le gouvernement.
A l'issue d'un tête-à-tête à Dar es Salaam, le 14 juin, le président du conseil d'administration de Barrick Gold, John Thornton, et le chef de l'Etat tanzanien avaient émis l'espoir de voir le différend réglé dans l'intérêt de la Tanzanie, de Barrick et d'Acacia.
Les discussions n'ont pas encore commencé.
Avec AFP