"Une mission d'audit est partie au Cameroun du 12 au 23 janvier", son rapport définitif sera rendu fin février et en attendant, "un rapport intermédiaire a été présenté au comité exécutif" jeudi, a indiqué à l'AFP Junior Binyam, le responsable média de la CAF.
La question, en revanche, ne sera pas discutée vendredi en assemblée générale, a-t-il indiqué en précisant qu'à ce stade, la tenue au Cameroun de la plus grande compétition sportive africaine n'était "pas remise en cause".
"Il faut laisser l'auditeur faire son travail jusqu'au bout", a déclaré à l'AFP le président de la CAF Ahmad Ahmad.
"On s'est fixé d'être flexible sur le cahier des charges, pas sur le contenu mais sur le délai", a-t-il ajouté en affirmant que la balle était dans le camp du Cameroun.
L'organisation de la prochaine coupe africaine, prévue en juin prochain, est compliquée par le passage de 16 à 24 équipes décidé en symposium en juillet dernier.
Fin décembre, M. Ahmad avait affirmé que "si le pays qui l'accueille n'arrive pas à l'organiser, nous trouverons un pays qui va l'organiser". Il avait affirmé qu'il n'était pas question de revenir sur le passage de 16 à 24 équipes destiné à éviter l'absence fréquente de certains grands pays.
Lors de leur visite au Cameroun, les experts de la CAF se sont rendus dans les différentes villes hôtes du tournoi, notamment pour inspecter les stades et les terrains d'entraînement.
La 40ème assemblée générale de la CAF prévue vendredi à Casablanca doit entre autres discuter de la candidature du Maroc au Mondial-2026 et pourvoir quatre sièges vacants au comité exécutif.
Parmi les candidats, figure Patrice Edouard Ngaissona, président de la fédération centrafricaine de football et coordinateur général des milices anti-balaka, parties prenantes de la crise sans précédent qui a secoué la Centrafrique entre 2013 et 2015 et accusées de graves exactions.
Le Centrafricain qui se présente face au Gabonais Pierre Alain Mounguengui pour un des quatre postes au comité exécutif de la CAF n'avait pu participer à la présidentielle de 2015 dans son pays, du fait des soupçons sur son rôle durant cette période.
Avec AFP