Lancement mardi au Burkina Faso par la start-up FasoPro de « Toumou’Délice », son premier produit à base de « shitoumous », comme on appelle les chenilles de karité en dioula, langue régionale.
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Une grande partie des Burkinabès sont très friands de ces chenilles, un met difficile à se procurer, en raison de la saisonnalité du produit.
Grâce à FasoPro, elles seront disponibles tout au long de l’année dans les épiceries, alimentations et commerces de Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Banfora. Conditionnées dans des sachets de 500g et 1kg, elles pourront être conservées à température ambiante pendant 18 mois, a expliqué Kahitouo Hien, l’ingénieur à l’origine de l’entreprise, dans une interview avec la Voix de l’Amérique (VOA).
Le produit a été très bien accueilli, souligne-t-il, les consommateurs s’exclamant sur sa fraicheur et sa qualité. Une ombre à ce tableau : le prix du paquet de chenilles, que les acheteurs trouvent élevé comparé à ceux des marchés. Mais voilà, affirme M. Hien, il suffit d’attendre, car bientôt, les chenilles fraiches disparaitrons, la saison étant achevée. Les amateurs seront forcés de se rabattre sur les « shitoumous » séchées. Pour continuer à les savourer fraiches, il faudra se ravitailler en « Toumou’Délice », et le prix paraitra alors nettement plus raisonable.