"L'Union pour la république (UPR, parti au pouvoir) a été classée en tête des partis politiques au vu des résultats provisoires avec le plus grand nombre de députés, de mairies" et le tiers des 13 conseils régionaux à l'issue du premier tour" du 1er septembre, a affirmé à l'AFP le porte-parole de la Commission électorale, Moustapha Sidel Moktar.
Sur 157 sièges de députés en jeu, le parti au pouvoir en "a eu 67" contre 14 pour le parti islamiste (tewassoul, opposition). Il a déjà emporté quatre conseils régionaux sur les 13 du pays et 108 communes sur 219, a affirmé M. Sidel Moktar.
Lire aussi : La publication des résultats des élections prendra "le temps qu'il faut" au MauritanieD'autres partis de "l'opposition et de la majorité seront représentés également à l'Assemblée nationale avec des nombres de députés allant de six à un député", a dit la même source.
Le taux de participation à ces élections a été de 73,4%, a affirmé samedi soir, à la presse le président de la Céni, Mohamed Vall ould Bellal.
Un second tour est prévu le 15 septembre pour élire 22 députés. Quatre autres députés représentants les Mauritaniens de l'extérieur doivent être élus après l'installation de la prochaine Assemblée nationale.
Second tour le 15 septembre
Le taux de participation à ces élections a été de 73,4%, avait annoncé samedi soir, le président de la commission électorale (Céni), Mohamed Vall ould Bellal.
Malgré des craintes de report, le second tour est maintenu le 15 septembre pour élire 22 députés. Quatre autres députés représentant les Mauritaniens de l'extérieur doivent être élus par les nouveaux députés après l'installation de la prochaine Assemblée nationale, soit un total de 26 sièges encore à pourvoir.
Le scrutin du 15 septembre doit également départager les partis dans neuf conseils régionaux et 111 communes, selon la Céni.
Ces élections du 1er septembre sont considérées comme un test pour le président Mohamed Ould Abdel Aziz et pour l'opposition, à moins d'un an de la présidentielle prévue à la mi-2019.
M. Aziz est un ancien général arrivé au pouvoir par un coup d'Etat en 2008, élu en 2009 et réélu en 2014. Bien qu'il se soit engagé à maintes reprises à ne pas tenter de modifier la limitation à deux du nombre de mandats présidentiels, il n'a pas apaisé les soupçons de l'opposition sur ses intentions pour la présidentielle de l'année prochaine, alimentés par les déclarations publiques de ses ministres et de ses partisans.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, avait invité le 5 septembre "toutes les parties à continuer de se comporter de manière responsable durant et après l’annonce des résultats" des élections auxquelles se sont présentés un nombre record de 98 partis.
Avec AFP