M. Gbagbo a déclaré porter "un bon regard" sur ces régimes "arrivées au pouvoir par leurs (propres) moyens" et qu'il considère "comme des Etats, tout simplement", dans une interview sur AFO Media, le site de l'ancien journaliste de Radio France Internationale (RFI) Alain Foka.
Lire aussi : L'Alliance des États du Sahel entre ambitions sécuritaires, défis démocratiques et réalités économiquesL'Alliance des Etats du Sahel (AES) est l'union des régimes putschistes du Mali, du Burkina et du Niger, respectivement arrivés au pouvoir par la force en 2020, 2022 et 2023, dans ces pays confrontés à des violences jihadistes récurrentes.
Les trois pays qui ont tourné le dos à l'ancienne puissance coloniale française entretiennent des relations tumultueuses avec certains de leurs voisins, dont la Côte d'Ivoire, qu'ils accusent de chercher à les déstabiliser et d'être trop proche de Paris.
Mercredi, Laurent Gbagbo a accusé la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cedeao) de passivité face aux rebellions qui endeuillent les pays du Sahel et d'inaction face aux crises ivoiriennes passées.
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