Le Barça "s'est réinventé de manière très rapide, surtout après le coup dur du départ de Neymar", a analysé le technicien argentin en conférence de presse. "Cela s'explique par les footballeurs qui composent l'équipe. Ils ne veulent pas arrêter de gagner, ils ont ce gène qui les rend compétitifs et ils ne se lassent pas de vaincre. C'est pour ça que ce sont des cracks."
Avec son nouvel entraîneur Ernesto Valverde, arrivé de Bilbao, le Barça a modifié son schéma tactique pour faire oublier la dislocation du trio offensif "MSN" (Messi-Suarez-Neymar), relève Simeone, ce qui offre plus de liberté à Lionel Messi et Luis Suarez en attaque.
"L'équipe s'est réajustée, réinventée. Ils ont davantage adopté le style en 4-4-2 qu'avait Bilbao avec Valverde. Mais avec leurs caractéristiques, quand Messi et Suarez n'ont pas de travail défensif à accomplir, ils peuvent poser des problèmes à tout moment", a-t-il expliqué.
Si Simeone a dit redouter son compatriote Messi, "le meilleur joueur du monde" à ses yeux, il a aussi dit attendre beaucoup du Français Antoine Griezmann. "C'est un joueur très important, déterminant, décisif pour notre jeu offensif. Plus il est frais mentalement, mieux nous concluons nos actions offensives", a souligné l'entraîneur "colchonero".
Pour l'accompagner en attaque, Simeone a reconnu que les options étaient multiples mais il a fait savoir que l'Argentin Angel Correa, très en forme, serait l'heureux élu samedi.
"Peut-être que (Griezmann) est plus à l'aise avec une vraie pointe comme (Fernando) Torres, (Kevin) Gameiro, (Luciano) Vietto... Mais ces derniers temps, c'est le plus souvent Correa qui l'a accompagné. Ce dernier redescend davantage et les deux proposent un jeu offensif sans référence pour l'adversaire", a décrypté Simeone.
Avec AFP